Les semelles c'est bien mais pas suffisant pour le charpentier (c'est exigeant un charpentier !). Il fallait donc monter des "parpaings" sur 60 cm (c'est la cote que nous avions définie au moment où nous avions "tiré" les niveaux). Ces 60 cm de parpaings s'appellent le soubassement dans notre région et le libage dans d'autres. (d'où le titre du chapitre)
Des parpaings ?
Il a fallu faire un choix : que mettre sur ces semelles ? (ben du cuir pardi !)
Nous avions la possibilité de mettre des parpaings traditionnels mais le bilan écologique des parpaings est fort mauvais donc...
Nous avons opté pour des blocs de pierre ponce en soubassement. Ils sont commercialisés par la société Cogebloc
www.cogebloc.com
Ils ont (eux) un excellent bilan écologique (même s'ils ont un liant ciment) ; ils évitent les remontées capillaires et jouent donc parfaitement le rôle que nous attendions d'eux. Le problème des ces blocs est leur prix (5.45 € TTc le bloc non livré). Ils sont de dimensions parfaites pour nos fondations puisqu'ils mesurent 35cm (de large) x 20 cm (de haut) x 50 cm (de long). L'avantage de ces dimensions est qu'ils ont exactement la même largeur que les bottes de paille (35 cm).
Bref, nous avons fait le choix de ces blocs pour la maison (40 mètres linéaires) mais pas pour le garage (16 mètres linéaires) en raison du prix. Pour le garage, nous avons pris des parpaings "normaux" !
Une fois ce choix fait, il fallait commencer (et finir aussi, c'est mieux !). J'ai tracé aux cordeaux l'emplacement exact où devaient se poser les blocs de pierre ponce (en faisant toujours attention aux angles droits).
Nous avons commencé par le garage car les blocs de pierre ponce, en plus d'être relativement chers, ont été très longs à arriver. Au moment où les parpaings du garage ont été posés, les blocs n'étaient toujours pas là !!!
Une fois la livraison de ces blocs effectués (nous les avons achetés chez Eco-habitat : www.ecohabitat.fr, nous avons pu débuter (enfin) la pose.
J'ai bénéficié de l'aide de moultes peronnes (grand merci à eux) pour poser le 1er rang. Il a été nécessaire de toujours vérifier les niveaux (horizontalement) mais aussi les aplombs (verticalement) afin d'avoir les 2 premiers niveaux posés au mieux.
Au-dessus de ces 2 niveaux, nous avons posé un linteau-chaînage (ce sont des blocs en U dans lesquels on pose un ferraillage et où on verse du ciment assez liquide).
Ce système est assez long mais relativement simple à poser et permet à un novice de rendre un travail plus qu'acceptable au chapentier (c'est pour quand la médaille ?).
Une fois cette maçonnerie terminée, elle n'attendait plus que la venue de vrais pros pour poser l'ossature !!!
Je rajoute que les parpaings, les semelles, en bref, les fondations (et ron et ron petit patapon), ça a été du travail, du travail, et encore du travail, et surtout beaucoup de stress pour tenir le délai du prochain épisode !!!
Heureusement qu'on ne s'est pas usés jusqu'à la moëlle avec des fondations cyclopéennes ! (on avait dû bien sentir le vent !).
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3 commentaires:
J'ai lu avec intérêt votre blog, c'est intéressant de suivre la construction de votre maison, je suis admirative devant le travail accompli. J'attends la suite !
Un petit peu de patience Sophie, ca va venir !!! mais le travail n'avance pas tout seul et mener de front ces deux projets (la maison et le blog) n'est pas simple !!!
Salut à vous,
je lis les fondations et je me demande à quoi servent les blocs en U le ferraillage et le ciment à ce stade de votre construction.
Pour ma part je pars avec des semelles cyclopéennes, 2 rangs de briques monomur une barriere capillaire et la lisse basse de l'ossature.
Bon courrage pour la suite.
Phil
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